Le Pavillon de l’Aurore est le joyau du Domaine Départemental de Sceaux, monument originel de la composition voulue par Jean-Baptiste Colbert, dès le projet d’aménagement de 1670 représenté par Jean Leblond, avant la célèbre Orangerie de Sceaux de 1686, et authentique dans son architecture comme dans son décor de Charles Le Brun, là où le château lui-même démoli après la Révolution, a dû être reconstruit au milieu du XIXème siècle.
C’est donc une attention particulière qui vise ce Pavillon, sous tous ses aspects, dans le cadre du programme de réhabilitation lancé par le Département des Hauts de Seine, son propriétaire attentif.
D’abord la restauration pour la conservation et la mise en valeur de son architecture, de ses décors dont l’exceptionnel plafond peint de la coupole, de son cadre extérieur avec les degrés d’accès au perron et le bassin avec sa fontaine, puis la mise en conformité de l’édifice à la fois technique et fonctionnelle pour les usages culturels qui lui sont attribués à travers une programmation ambitieuse et enfin, l’indispensable mise en accessibilité aux personnes à handicaps, d’un monument aujourd’hui accessible ni au Rez-de-chaussée surélevé, ni au sous-sol.
Ce sujet de l’accessibilité est, bien entendu, un des enjeux de la présente opération, car dans un monument aussi prestigieux, ouvert au public, avec une vocation confirmée de rayonnement culturel, il n’est pas réaliste d’imaginer, au XXIème siècle, de se retrancher derrière une dérogation au titre du Monument Historique classé, pour ne pas offrir à tous, sans exception, le plaisir de visiter ce salon en rotonde et sa coupole peinte ou ces salles voûtées du niveau bas.
Cet objectif, cette obligation, sinon réglementaire, du moins morale, doit être une priorité pour cette opération de réhabilitation et de réappropriation du monument.
L'Agence GMDP, accompagnée de son équipe de Maitrise d'Oeuvre, est en charge de cette mission.
